Mise au point
Le Journal L'Alsace de ce jour publie un communiqué de M. Ruhlmann, secrétaire PS de Sélestat. Dans son écrit, M. Ruhlmann met en avant l'antériorité de la présence socialiste dans la circonscription pour justifier le refus d'accepter l'Accord National. Jacques Barthet, Président de la fédération PRG 67/68/90 fait la mise eu point suivante :
" Dans la 5ème circonscription du Bas-Rhin, le Parti Radical de Gauche n’entretient aucune ambiguïté, contrairement aux allégations de M. Ruhlmann, secrétaire du PS de Sélestat. Sa candidate, Mme Gabrielle DOMIN, appartient effectivement au PRG-Centre Gauche.
Celle-ci n’entretient pas d’autre ambiguïté que les candidats socialistes dans les 8 autres circonscriptions du Bas-Rhin, qui se prévalent du soutien PRG au titre de l’Accord national intervenu entre nos instances respectives, le 29 novembre 2006.
L’argument d’antériorité dans la place soutenu par M. Ruhlmann ne tient pas : ni le Parti Socialiste, ni le PRG – Centre Gauche ne fonctionnent avec des fédérations autonomes. Leurs instances régionales sont tenues de respecter les accords passés au niveau national.
S’il fallait utiliser ce type d’arguments, nous rappellerions que Gabrielle DOMIN a été désignée en janvier dernier et officiellement investie le mois suivant. Ce n’est qu’après la publication de son investiture que les Socialistes de Centre Alsace ont découvert qu’il fallait désigner à leur tour une candidate, alors que les votes dans les autres unions de sections PS étaient intervenus fin décembre. Si le Conseil National PS a entériné l’investiture de celle-ci, c’est probablement par manque de vigilance, car nous ne pouvons pas imaginer une ambiguïté volontaire.
Pour mémoire, l’Accord national (consultable sur le site internet “planeteradicale” a prévu que les Radicaux ne présenteraient pas de candidat face à celui du PS aux Présidentielles et qu’ils soutiendraient le Pacte Présidentiel, moyennant quoi 35 circonscriptions leur seraient réservées, dont une (et non possiblement) dans le Bas-Rhin. Initialement, la circonscription n’était pas précisément désignée, du fait que le PS n’avait pas de candidats ni dans la 4ème, ni dans la 5ème à l’époque. Il est difficile d’imaginer que le PRG ait décidé de présenter une candidate dans cette dernière sans l’aval de son partenaire.
Ce qui est insupportable c’est que des militants locaux, imprégnés d’un esprit hégémonique qui n’est vraiment pas de mise dans la situation politique actuelle, remettent en cause unilatéralement le dispositif électoral mis en place par leurs instances nationales.
Faute d’un démenti de François Hollande, Gabrielle DOMIN est bien la candidate du PRG-Centre gauche, soutenue par le PS. Son rattachement politique officiel est : “Association Parti Socialiste, Parti Radical de Gauche et apparentés”.
Jacques Barthet
Président de la fédération PRG 67/68/90